Eglise Orthodoxe de Grèce (vco)

sous la juridiction de Mgr Stefan, Archevêque d’Athènes et de toute la Grèce

 

Présentation



L’ Église orthodoxe de Grèce vco (synode dit Matthéiste) est l' Églises orthodoxes vieilles-calendaristes et traditionalistes de Grèce . En 1924 l'adoption par la hiérarchie de l’Eglise  de Grèce d’obédiance franc maçonne, du calendrier grégorien, de leur volonté de réformer la pratique religieuse, du désir d’une grande partie des élites politiques, religieuse et  financières du pays d’occidentaliser la vie et de protestantiser l'orthodoxie brisa l’harmonie du monde orthodoxe  déjà durement éprouvé par la situation  des églises slaves sous le joug Bolchévique.



De part cette situation Les "matthéistes" (le Saint Synode des vrais chrétiens orthodoxes de Grèce) sont ce qui reste de l'Église de Grèce suite aux tribulations du mouvement de résistance qui subit exil, violence et trahisons en son sein .


Bref historique


En 1924 et les années qui suivirent, tous les évêques de Grèce abandonnèrent le calendrier orthodoxe. (Bien qu'un évêque réussît à le garder jusqu'en 1928 ou 29.) Par cet acte, ils tombèrent sous multiples anathèmes, et y entraînèrent la majorité du peuple grec avec eux. Une minorité resta fidèle et rejeta l'autorité des évêques déchus. Pendant plusieurs années, les fidèles étaient sans évêque et étaient durement persécutés. En 1935, trois évêques grecs retournèrent au calendrier orthodoxe et assumèrent la responsabilité de guider l'Église Vraie Orthodoxe de Grèce. Ils déclarèrent officiellement que la Grâce de l'Esprit Saint avait quitté l'Église d'État puisque celle-ci avait renié la Sainte Tradition en changeant arbitrairement le calendrier liturgique et ainsi briser l'harmonie dans tout le monde orthodoxe. Ces trois évêques consacrèrent quatre nouveaux évêques.Lors d'une persécution intense, trois de ces évêques (Christophore [Hatzi] de Mégara, Polycarpe [Liosi] de Diavleia, et Chrysostome de Zakynthe, rejoignirent le schisme du nouveau calendrier, laissant quatre évêques : Germain de Demetrias (le président du saint Synode), Chrysostome (Kavourides) de Florina, Germain (Varykopoulos) des Cyclades et Matthieu (Karpathakes) de Vresthène.En juin 1937, le président du Saint Synode, métropolite Germain de Demetrias se joignit au métropolite Chrysostome de Florina pour déclarer (à l'encontre de l'Encyclique de 1935) que les nouveau-calendaristes n'étaient pas schismatiques en acte, mais seulement en puissance, et que leurs sacrements gardaient la grâce sanctifiante.

L'évêque Matthieu de Vresthène publia une encyclique le 17/30 juin, invitant les deux métropolites à revenir à la profession de foi de 1935. Ils refusèrent d'y répondre, laissant l'évêque Matthieu sans autre choix que de rompre la communion avec eux, ce qu'il fit le 5/18 septembre. Le 9/22 septembre, les métropolites Germain de Demetrias et Chrysostome de Florina publièrent une encyclique réaffirmant celle de 1935. Cependant, le 9 novembre, le métropolite Chrysostome de Florina écrivit une lettre sévère au métropolite Germain des Cyclades, dans laquelle il le châtia d'avoir reçu des nouveau-calendaristes par chrismation et il répéta ses erreurs de juin. À cause de cette lettre, le métropolite Germain des Cyclades rompit aussi la communion avec les deux évêques, les métropolites Germain de Demetrias et Chrysostome de Florina, et rétablit communion avec l'évêque Matthieu. Nous passerons ici quelques détails (pendant un certain temps aucun des quatre évêques n'était en communion avec l'autre).


Les ancien-calendaristes grecs sont, depuis ce temps, toujours divisés en "matthéistes" (d'après l'évêque Matthieu) et "florinéens" (d'après le métropolite Chrysostome de Florina).En 1943, le métropolite Germain de Demetrias fit une demande à l'Église nouveau-calendariste de le recevoir comme évêque. La demande fut rejetée. Là-dessus, le métropolite Chrysostome rompit la communion avec Germain et demeura seul évêque florinéen. En 1944, le métropolite Germain mourut et fut enterré par les nouveau-calendaristes. En 1944, le métropolite Chrysostome de Florina publia une encyclique réaffirmant son erreur que les nouveau-calendaristes sont schismatiques seulement "en "puissance". La même année, il fut rejoint par les évêques hésitants, Christophore Hatzi et Polycarpe Liosi qui avaient quitté l'Église d'État pendant quelque temps.En novembre 1944, le métropolite Chrysostome de Florina déclara au journal "Eleutheria" qu'il ne sacrerait jamais un autre évêque puisque sa "parataxis" (partie ou mouvement) n'existait qu'en tant que sauvegarde contre les erreurs des nouveau-calendaristes et n'avait pas l'intention de se substituer à l'Église d'État.



Devant ces perspectives, comme l'évêque Matthieu était avancé en âge, les "matthéistes" commencèrent à le presser de procéder à un sacre par un seul évêque afin d'assurer la succession de l'épiscopat de l'Église de Grèce.N'ayant pas trouvé d'évêque co-consécrateur (le métropolite Germain des Cyclades était en prison et refusa un nouveau sacre même par lettre, de peur de persécutions encore plus dures), l'évêque Matthieu sacra "d'une seule main" le métropolite Spyridon (Passios) de Trimythonte, et ensuite, ils sacrèrent à deux d'autres nouveaux évêques. C'était en 1948. En 1949, l'évêque Matthieu fut élu archevêque d'Athènes et de toute la Grèce et en 1950, il reposa dans le Seigneur, ayant fidèlement servi notre Seigneur et son Église et préservé l'épiscopat de l'Église de Grèce.

À partir de ce moment, les florinéens n’ont pas cessé d’accuser notre Saint Synode d'être anticanonique, à cause du sacre "d'une seule main" de l'évêque Spyridon. Nous affirmons que cet acte de discernement (économie) était nécessaire vu les circonstances (et en accord avec les canons). Les sacres par un seul évêque ne manquent pas dans l’histoire de Eglise : par exempe, saint Jean Chrysostme sacra seul lors de son exil . Nous remarquons aussi que, après que tous leurs évêques ont quitté cette vie en 1955, ils n'hésitèrent pas à se procurer, au début des années 1960, de nouveaux évêques par des moyens frauduleux et anticanoniques, par l'intermédiaire d'évêque désobéissants du synode RHF et l'Église nouveau-calendariste. De ce fait, le Saint Synode trouve difficile de prendre au sérieux leurs accusations.

Comme le seul Synode resté fermement fidèle à l’orthodoxie et continuant en même temps l’épiscopat historique de Grèce, les "matthéistes" constituent l’Église de Grèce. Cependant, nous espérons la fin de la triste division entre nous et les florinéens, qui tiennent leurs ordinations de l’Église RHF. Heureusement, tous les synodes florinéens, excepté celui du métropolite Cyprien de Fili ont abandonné les enseignements erronés du métropolite Chrysostome, du moins sur papier, mais l’union n’est toujours pas accomplie.



Aujourd’hui Le chef de l'Église porte le titre d’Archevêque d'Athènes et de toute la Grèce, avec résidence à Athènes (titulaire actuel : Sa Béatitude  Stefan ).